
Les 7 meilleures épices japonaises
Chez CJD, notre passion pour le Japon ne s’arrête pas à la forge de nos lames. Elle se poursuit jusque dans l’assiette, là où chaque ingrédient raconte une histoire. Et s’il y a bien un secret qui donne vie à la cuisine japonaise, ce sont les épices japonaises. Fines, équilibrées, souvent inattendues, elles sont les complices silencieuses des grands plats nippons.
Prêt à enrichir votre cuisine ? Voici les 7 épices japonaises incontournables, à connaître, goûter, et surtout… adopter.
Shichimi Togarashi (les 7 épices japonaises)
Le Shichimi Togarashi est probablement le mélange d’épices japonaises le plus emblématique. Il signifie littéralement "piment aux sept saveurs" et existe depuis le XVIIe siècle. Ce condiment coloré et parfumé est un équilibre savamment dosé entre piquant, fraîcheur, croquant et arômes torréfiés. Son usage est extrêmement répandu au Japon, notamment pour relever les udon, ramen, grillades, tofu ou encore le riz nature.
Sa composition varie légèrement selon les régions, mais inclut généralement : du piment rouge moulu, du sésame blanc et noir, des écorces de mandarine séchée (yuzu ou mikan), du sanshō (poivre japonais), du gingembre moulu, des algues nori et des graines de chanvre ou de pavot.
Résultat ? Un feu d’artifice de saveurs, subtil mais puissant.
C’est une véritable épice japonaise multifonction, et un must-have dans toute cuisine inspirée du Japon.
Wasabi : l’épice incontournable du Japon
Ah, le wasabi… Si vous avez déjà mangé des sushis en France, il y a de fortes chances que vous ayez goûté à une version industrielle mélangée au raifort. Le vrai wasabi japonais, lui, est une racine rare, difficile à cultiver, et précieuse. Il pousse dans des rivières pures, à l’ombre, avec beaucoup de soins. C’est un produit noble au Japon, souvent râpé à la minute pour accompagner des mets d’exception.
Contrairement à d’autres piments, son piquant monte au nez, mais s’évanouit en quelques secondes, laissant place à une note presque sucrée et herbacée. Il est parfait avec des sashimis, sobas froides, ou dans une sauce maison.
Sanshō (poivre japonais)
Le sanshō, ou poivre japonais, est issu du même arbre que le poivre de Sichuan, mais avec une personnalité très différente. Il délivre un arôme citronné unique, et une sensation légèrement anesthésiante sur la langue. Son usage au Japon est ancien : on le trouve souvent sur l’anguille grillée (unagi), dans les bouillons, ou même saupoudré sur du riz chaud.
Contrairement aux poivres noirs classiques, le sanshō n’est pas juste là pour piquer : il réveille les papilles, ouvre l’appétit, et rehausse les plats avec une finesse rare. C’est une épice précieuse, à doser avec justesse.
Utilisez-le comme une touche finale sur vos préparations, un peu comme on ajoute du zeste de citron… mais avec bien plus de caractère.
Yuzu Kosho : le mélange japonais puissant et épicé
Mélange fermenté de zeste de yuzu (agrume japonais), de piment et de sel, le yuzu kosho se présente sous forme de pâte. Il existe en version rouge (avec piment rouge, plus corsée) ou verte (avec piment vert, plus fraîche). Cette épice japonaise puissante apporte un coup de boost immédiat à n’importe quel plat.
Très utilisé dans le sud du Japon, notamment à Kyushu, le yuzu kosho est souvent associé à des viandes grillées, des sashimis de thon, des nouilles froides ou même de la mayonnaise japonaise. Il sublime aussi les marinades, les sauces et les vinaigrettes maison.
C’est l’arme secrète du cuisinier japonais moderne, et une alternative idéale au wasabi pour ceux qui aiment les condiments au caractère bien trempé.
Gingembre mariné (Gari)
Ce gingembre mariné, que l’on retrouve systématiquement dans les restaurants de sushis, n’est pas là par hasard. Le Gari est un élément essentiel de la dégustation à la japonaise : il nettoie le palais entre deux bouchées pour que chaque saveur soit pleinement appréciée. Mais il a bien plus à offrir !
Mariné dans du vinaigre de riz, légèrement sucré, le gari est à la fois croquant, acidulé et rafraîchissant. Il peut aussi accompagner des viandes grillées, des plats végétariens, ou être intégré dans une salade asiatique pour y apporter du pep’s.
Chez CJD, on aime le marier avec une découpe ultra-fine de légumes croquants, pour un contraste de textures savoureux.
L’aonori, l’algue verte en poudre
L’aonori, ou poudre d’algue verte, est un assaisonnement incontournable pour les amoureux de street food japonaise. Saupoudrée sur les takoyaki (boulettes de poulpe), les okonomiyaki (crêpes salées) ou les frites de patate douce, elle apporte une note marine délicate et subtile, sans jamais être trop iodée.
Cette épice est en réalité constituée de fines algues séchées, réduites en poudre. On l’utilise comme une herbe sèche, pour sa fraîcheur et sa richesse en umami. Elle s'accorde aussi très bien avec des œufs, des poissons ou des toasts au fromage.
Un petit geste au moment du dressage, et tout votre plat prend une autre dimension.
Katsuobushi (copeaux de bonite séchée)
Même si ce n’est pas une épice à proprement parler, le katsuobushi mérite largement sa place ici. Il s’agit de bonite séchée, fermentée, fumée, puis râpée en copeaux ultra fins. Ces copeaux sont l’âme du dashi, le bouillon japonais à la base de tant de recettes (ramen, miso, sauces…).
Mais ce n’est pas tout : saupoudrés sur un plat chaud, les copeaux dansent littéralement grâce à la chaleur, créant une sensation visuelle magique. Et côté goût, ils offrent une profondeur umami inimitable.
C’est une épice japonaise culturelle, essentielle pour comprendre la richesse aromatique du Japon. Un ingrédient aussi fascinant qu’indispensable.
Les épices japonaises, c’est comme l’aiguisage d’une lame… tout est une question d’équilibre !
Les épices japonaises, tout comme nos couteaux en acier damas, exigent précision et respect des traditions. Ce sont ces petits détails, ces gestes justes, ces assaisonnements équilibrés, qui transforment une recette simple en un plat inoubliable.
Chez CJD, nous croyons que la cuisine japonaise ne se limite pas à ses recettes : elle est un art de vivre. Et pour l’honorer pleinement, il faut des outils de qualité, un amour sincère du Japon… et une pincée de shichimi bien placée.
FAQ : Tout savoir sur les épices japonaises
Quelles sont les épices japonaises ?
Les épices japonaises incluent le shichimi togarashi, le sanshō, le wasabi, le yuzu kosho, le gingembre mariné, l’aonori et d’autres ingrédients comme le katsuobushi ou le miso, souvent utilisés comme condiments ou assaisonnements.
Que sont les 7 épices japonaises ?
Les "7 épices japonaises" font référence au Shichimi Togarashi, un mélange traditionnel de piment, sésame, mandarine séchée, poivre sanshō, gingembre, algue nori, et graines de chanvre ou pavot.
Quel condiment est couramment utilisé au Japon ?
La sauce soja est l’un des condiments les plus utilisés au Japon, suivie du miso, du mirin, du vinaigre de riz et du wasabi.
Quelle est l’épice la plus populaire au Japon ?
Le Shichimi Togarashi est sans doute l’épice la plus populaire au Japon. On la retrouve dans de nombreux plats de tous les jours, des soupes aux nouilles en passant par les viandes grillées.
Quelle épice est à ramenée du Japon ?
Le wasabi authentique, le sanshō ou encore le shichimi sont des épices souvent rapportées du Japon par les passionnés de cuisine japonaise.
Quels sont les assaisonnements traditionnels japonais ?
Parmi les assaisonnements phares : sauce soja, miso, vinaigre de riz, mirin, dashi (bouillon), yuzu, et bien sûr les épices japonaises comme le shichimi et le sanshō.